Une famille recomposée ...

En 2013 Emile Zuccarelli déclarait :

"C'est une dissidence au sein du parti radical. Aujourd'hui François Tatti accuse ce même PRG de tous les maux mais il a bien été content de profiter pendant de nombreuses années de ses avantages. Il a eu la révélation très récemment. Et puis soyons honnêtes cette dissidence ce n'est pas le fait politique de l'année. Lui qui se voulait incontournable, nous lui avons montré que nous faisions tout aussi bien sans lui depuis deux ans.

En 2014, François Tatti ne décollerait pas : «Jean a été investi dans la salle à manger familiale par un petit cercle qui s’approprie le pouvoir».

Les mots de François Tatti étaient durs à l'égard des Zuccarelli mais, après la déliquescence de la gauche bastiaise, le patriarche fait son retour pour essayer d'effacer la haine entre son fils légitime Jean-Jean di Papa et son ex-fils spirituel François Tatti, à qui il avait tant promis.

C'est ainsi que, cette élection du 2 octobre, nous prouve que le clanisme n'a pas dit son dernier mot et qu'il est prêt à tout pour revenir aux affaires après des décennies de clientélisme.

L'élection du 9 octobre prochain n'est pas simplement une cantonale sans grand intérêt mais elle doit être, de par une véritable mobilisation des forces progressistes, un coup d'arrêt à ce que notre île n'a que trop connu ... les petits arrangements entre amis (et ennemis) d'un jour.

Allora, stu 9 d'uttobre , vutate è fate vutà pè a lista di Joseph Gandolfi et Emmanuelle de Gentile.